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« "…elle n’a qu’à continuer de pleurer, elle a péché ! ", "…le Christ a eu raison de ne pas accepter d’être touché par elle !… de la laisser !". On la voit souffrir, alors on lui pardonne ; les femmes coupables pourront s’identifier à elle. Les images sont puissantes dans les esprits. Oui, Marie Madeleine était une pécheresse : à l’époque, ce terme signifiait : une femme qui s’instruit. Peut-être Marie Madeleine se prostituait-elle : à l’époque, ce terme signifiait : adorer les idoles. Changement de temps… (...)
[ Suite ]" C’est, dans la partie supérieure de l’ensemble, dans la sphère armillaire, dont les anneaux représentent les principaux cercles de coordonnées astronomiques, que les astres : le soleil, la lune et notre planète auraient dû être placés. Hors, je les ai sortis du globe céleste : la terre tourne autour de la sphère armillaire, le soleil et la lune sont placés sur le « tronc central » de la sculpture.
Mon intention est de montrer la perturbation des éléments de l’ordre naturel, tout en donnant (...)
Cette exposition touche à la force d’un sujet tabou, occulté dans notre monde contemporain. Celui de la mort.
La perte d’un être cher, il y a trois ans, a imposé dans mon travail artistique son implication. Mes mains aussi en ont décidé ainsi.
J’ai transformé ma douleur en deuil.
Mon deuil fut une mise à distance.
J’ai crée des formes nouvelles de remémoration et de tendresse. Elles sont la traversée d’un espace silencieux. Ma montagne intérieure est devenue conversations d’âmes sœurs. J’ai secoué les (...)
Extrait d’un entretien de F.V avec Séraphin des Prades
Séraphin des Prades : Pourquoi t’es-tu intéressée à Diogène ?
F.V : L’exposition au Carré d’art de Nîmes se terminait sur une salle « Diogène ». Sa pensée philosophique est difficile. Lire M. Onfray m’a aidé. J’y ai trouvé ce qu’intuitivement je ressentais. A savoir que le modèle à suivre est celui de l’observation de la nature et des animaux. Que les conventions sociales sont à fuir comme la peste, car elles désignent toutes les fausses (...)
Editions à 7 Exemplaires 1997-2002
Cette sculpture est un mobilier de jardin : une gloriette. Deux sièges, l’un est à l’intérieur l’autre à l’extérieur, ils sont placés en "conversation". Une plantation de buis taillée à 10 cm de la paroi intérieure constituera une masse. Toutefois, l’accès est possible à l’assise du promeneur qui pourra converser, par une "fenêtre" taillée dans la végétation, avec son ami(e) lui (elle) situé(e) à l’extérieur…. (...)
Les torses sont une interprétation du Torse du Belvédère, emblème de la sculpture. Ici, ce sont des bustes de la femme, de la mère, de la jeune fille. Le corps maternel chargé de prolonger l’espèce humaine. La spécificité du féminin dans sa différence sexuelle. La « génitalité » pensée avec et par Antoinette Fouque : c’est-à-dire « la chair qui pense » : l’être-deux de l’expérience de la maternité. (...)
[ Suite ]Il existe un concept très ancien, centré sur la terre, qui constitue le socle de notre humanité. Il est lié à la puissance de la nature, à son énergie créatrice : celle du renouveau constant de toute forme de vie sur terre et que les humains ont divinisée en des temps très anciens par une figure cosmogonique et holistique. Il est une déesse auto-génératrice et fut nommée La Grande Déesse, La Déesse Mère, La Déesse Terre : il est un principe féminin. Mes "têtes " sont une réactivation de ce concept toujours (...)
[ Suite ]Extrait d’un entretien de F.V avec Séraphin des Prades
Séraphin des Prades : Tu mets l’art encore du côté de la nature ?
F.V : La proximité que j’ai avec la campagne, l’agriculture, avec les animaux, implique une pensée non urbaine, proche du corps et du poétique.
S des P : Ton rapport à la nature et au paysage semblent primordiaux pour toi, que mets-tu dans ces grandes notions qui paraissent un peu désuètes aujourd’hui ?
F.V : M.Onfray affirme que le XXI siècle sera antinaturel. Le paysage de mon (...)
Des séjours au CIRVA entre 1991 et 2003
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